A partir du 4 mai,
l’équipe m’a proposé de commencer la phase de qualification, c’est-à-dire
d’entretien téléphonique avec les candidats.
Ayant auparavant réalisé
la phase de ciblage et d’identification des candidats pour la mission d'un client, entreprise dans la gestion locative, pour laquelle nous devons recruter un responsable
d’agence pour leur agence basée à Maubeuge.
La première semaine fut
une totale découverte du métier de recruteur, j’ai d’abord été en double écoute
lors des entretiens réalisés par la chargée de recherche en charge de cette
mission.
Dans un premier temps,
pour mener des entretiens le plus efficacement possible, il est nécessaire de
s’imprégner du poste, c’est la raison pour laquelle après la rencontre avec
l’entreprise, le consultant qui supervise la mission prépare une fiche de poste
exhaustive afin de saisir tous les tenants et aboutissants du poste.
J’ai rapidement été
confrontée à l’entretien qui s’est révélé très impressionnant et très difficile
pour moi au début, car l’enjeu principal est de rendre l’échange le plus
naturel possible et donc d’éviter qu’il y ait des moments de pause au cours de
la discussion. Pour cela, il est nécessaire de se préparer une dizaine de
questions à poser, dans l’éventualité où l’on ne trouve rien à dire…
Je me suis rapidement
habituée à la technique d’entretien, même si l’évaluation est double :
celle des savoirs-faire et celle des savoirs-être ; il faut donc être bon psychologue pour cerner la personnalité de son interlocuteur.
Pour qualifier un candidat potentiel, c'est-à-dire, évaluer ses savoirs-faire et ses savoirs-être et les comparer avec les pré-requis de l'entreprise cliente, il y a une technique.
Voici la trame d'un entretien :
" Bonjour Madame, Monsieur…
Je travaille pour un cabinet
de recrutement par approche directe, autrement dit de chasse
Je vous appelle tout
simplement pour voir si vous seriez à
l’écoute de nouvelles opportunités professionnelles
Je suis aujourd’hui mandatée
par une entreprise ……….. qui
recherche son …………………
En fait, ce que je souhaite,
c’est que nous puissions avoir un rapide entretien téléphonique. Dans un
premier temps, je vais vous laisser me
décrire dans les grandes lignes votre parcours professionnel
me décrire le type de poste
qui pourrait vous intéresser aujourd’hui
et dans un deuxième temps,
je vous parlerai de l’opportunité que nous avons a pourvoir et voir si elle
pourrait vous intéresser.
Je vais vous laisser me
décrire votre parcours professionnel, peut-être en commençant par votre
formation………
Ø Parcours
professionnel (expérience, durée, pourquoi voulez-vous quitter ce poste ?)
Ø Poste actuel
Ø Motivations pour
bouger (qu’est-ce qui pourrait vous faire quitter votre entreprise ?)
Ø Perspectives en
interne ?
Ø Objectifs à
atteindre en interne (ont-ils été atteints ?)
Depuis le 30 mars 2009, j'ai intégré les effectifs d'un cabinet de recrutement, plus exactement d'approche directe (ou chasseurs de têtes) situé dans la métropole lilloise,
j'y suis maintenant depuis plusieurs semaines, ce cabinet est composé de 9 collaborateurs, dont un dirigeant, 3 chargés de recherche (elles sélectionnent les cadres à recruter pour leur entreprise cliente), 4 consultants (ils recrutent LA personne dont la candidature est soumise au client), une assistante de direction.
j'ai eu l'idée de réaliser, spécialement pour ce blog professionnel, un rapport d'étonnement qui exprime mes sources d'admiration, les choses qui pourraient être améliorées...
1.
Qu'est-ce qui vous a le plus étonné dans notre entreprise ?
Le dynamisme des collaborateurs, le niveau de
communication de l’équipe, la fréquence des points : hebdomadaires entre
chargés de recherche, entre consultants ; avant et pendant la mission.
2. Quel est le point fort qui vous a le plus surpris ?
L’entraide (en particulier
entre les chargées de recherche qui accordent du temps à leur collègue si
nécessaire).
3. Quel a été pour vous le point faible le plus inattendu ?
Ayant parcouru plusieurs livres
spécialisés dans le domaine du recrutement et de la chasse de tête, cela m’a
étonné d’apprendre que le cabinet ne pratiquait pas de batterie de tests psychotechniques
sur ses candidats ; ceux-ci me semblent essentiels pour analyser la
personnalité du candidat et s’assurer qu’il est adéquat au poste.
4. Qu'est-ce qui devrait être amélioré, modifié ou abandonné
prioritairement selon vous ?
A mes
yeux, la communication externe devrait être améliorée de façon prioritaire dans
la mesure où c'est un cabinet de chasse qui privilégie le relationnel, la
clarté et le suivi, à la fois du client et du candidat ; ces valeurs et ces
compétences sont très recherchées, il doit donc se faire connaître sur la
région voire sur l’hexagone pour faire croître sa clientèle.
5. Si vous aviez une baguette magique, quelle est "la" chose
que vous changeriez dans notre entreprise ?
Actuellement en période de crise, le cabinet fait
face à une période de baisse d’activité et subit donc une baisse du nombre de
ses contrats. Les membres de l’entreprise sont donc moins surchargés de travail
et par conséquent, ma volonté de poursuivre un parcours en contrat de
professionnalisation est compromise.
6. Qu'est-ce qui vous a étonné dans la manière dont nous servons nos
clients ?
La personnalisation de l’accompagnement, de
l’entretien de sélection jusqu’à l’intégration du candidat au sein de sa
nouvelle entreprise.
Lors des appels, la courtoisie et le savoir vivre
des chargés de recherche : s’assurer que les candidats peuvent discuter
librement, leur demander s’ils sont à l’écoute… préalablement, je pensais que
les personnes exerçant ce genre de poste étaient vindicatives, agressives…
Ma dernière source d’étonnement est issue des
méthodes de recherche : l’approche du cabinet pourrait, à mon sens
être plus flexible, en ayant plus souvent un recours à l’annonce, préalablement
à la chasse, le premier étant moins cher et efficace concernant les profils de
masse, par exemple : conseiller particulier bancaire.
7. Quelle est la force de nos services que vous ne soupçonniez pas
avant de travailler dans notre entreprise ?
L’application d’une charte basée sur de vraies
valeurs telles que la transparence, la polyvalence et surtout le fait qu’une
mission se voie attribuer automatiquement deux personnes : le consultant
et le chargé de recherche ; je pense que cette dimension favorise l’esprit
d’équipe.
La mission assurée par l’entreprise est complète,
c’est-à-dire que les chargés de recrutement effectuent à la fois les recherches
de candidats en chassant au sein même des entreprises puis font les entretiens
de recrutement. C’est apparemment un processus différent de celui engagé dans
les entreprises concurrentes telles que Hays.
8. Quel est la faiblesse ou le manquement qui vous inquiète le plus
dans nos services ?
Le fait que le cabinet ne soit pas réellement un
cabinet à vocation internationale. En favorisant cette stratégie, elle pourrait
encore agrandir son portefeuille de clients. D’ailleurs, l’équipe s’est apparemment
engagée à suivre une formation en anglais pour répondre à ce problème.
9. Dans les relations interpersonnelles, qu'est-ce qui vous a étonné ?
La cohésion et la franchise des collaborateurs les
uns avec les autres. Je pensais que la compétition serait flagrante et visible,
or l’esprit affiché est fair-play.
10. Quelles sont les améliorations concrètes que vous suggéreriez?
Le problème de l’open space se pose, même s’il
permet des conversations dans les bureaux beaucoup plus aisés, il perturbe
parfois le travail des collaborateurs, gênés par les conversations des autres
qui viennent perturber leurs échanges ou entretiens téléphoniques.
Mes examens de cette année ont tous eu lieu au mois de mars, du 23 au 27 mars 2009,
en Politique Economique, nous avons eu une dissertation de 2h sur 3 sujets au choix,
en Contrôle de Gestion, se sont succédés sur 3h un QCM et plusieurs exercices,
en Marketing Stratégique, nous avions à traiter une étude de cas ainsi que 3 questions de cours à traiter en 3h,
en Management de Projet, le sujet de la dissertation était des plus surprenant : comment être le plus mauvais des chefs de projet,
en Droit des Sociétés, 10 questions à traiter en 2h testait notre habilité à résoudre des problèmes réels et non vus en cours (pour éviter le par coeur),
enfin, en Finance d'entreprise, 4 exercices devaient être traités en 2h, faisant appel au cours appris sur toute l'année.
sociable,
ouverte, j’ai donc une capacité à communiquer,
à l’écoute,
organisée,
enthousiaste,
altruiste,
curieuse,
spontanée.
Mes
défauts :
indécise mais mesurée,
pessimiste,
prudente,
j'ai tendance à me sous-estimer,
crédule.
Ainsi, je pense avoir des qualités adaptées aux compétences nécessaire à un bon spécialiste des ressources humaines : la capacité à écouter, à communiquer, à prendre des décisions.
Actuellement à la recherche d'un stage à partir de mars 2009 qui serait suivi d'un contrat de professionnalisation en septembre, je me suis rendue au Forum des Entreprises à l'IAE le jeudi 5 février 2009. J'y ai rencontré de nombreux recruteurs : Swiss Life, Oxylane, Adia...
Je leur ai expliqué mon souhait de travailler dans les ressources humaines et plus particulièrement dans le recutement ou la formation : croisons les doigts!
Je devrai les recontacter d'ici peu, croisons les doigts !!!!
Le métier de responsable de recrutement ou formation est tout à fait envisageable à l'issue de mon Master "Management des Entreprises" car il a la principale caractéristique d'être de nature polyvalente.
L’intérêt pour la fonction est croissant :
Comme l’explique l’APEC, les ressources humaines recrutent massivement à
l’heure actuelle. Ils recherchent de jeunes diplômés issus d’écoles
prestigieuses ; et prêts à assumer des profils polyvalents à
multi-compétences.
Le responsable des ressources humaines a en charge la
gestion administrative (établissement de la paie, règlement des cotisations,
gestion des entrées et des sorties...) et la gestion opérationnelle du personnel (recrutement, gestion des compétences, plans de formation…). Il peut également
intervenir en matière de communication interne, si cela relève de la fonction
ressources humaines.
A l’heure actuelle, je suis plusieurs cours adaptés
au monde de l’entreprise : - La stratégie d’entreprise - La finance d’entreprise - L’organisation des systèmes d’information - Le droit des sociétés - La gestion des ressources humaines
Au niveau des ressources humaines, j'ai plus particulièrement eu l'occasion d'aborder les techniques de management dans les situations de conflit et, par la suite, le recrutement, la "Gestion Prévisionnelle des Emplois et Compétences", la formation et le bilan de compétences. J'espère avoir couvert tous les champs des Ressources Humaines d'ici le mois de mars !
Au cours de mes trois
années de licence en Economie-Finance, j’ai acquis plusieurs types de compétences en adéquation avec mes
ambitions dans le métier des ressources humaines.
Tout d’abord, j’ai appréhendé le fonctionnement
global de l’entreprise avec :
Les fondements de la microéconomie
L’analyse macroéconomique
Dans ma perspective à l’international, j’ai suivi
plusieurs cours ayant trait aux entreprises multinationales :
L’anglais que j’apprends depuis une dizaine d’années, et que j’ai parfait après un séjour d’un an à Loughborough en Angleterre.
Le commerce international (suivi en français en deuxième année et en anglais l’année suivante)
Les relations économiques internationales, ou « International
economic relations » suivi aussi en anglais
Dans le domaine financier, relatif aux banques et
organismes financiers, j’ai bénéficié de nombreux modules :
L’introduction aux marchés financiers
Les calculs financiers (en français et en anglais dans ma troisième année)
Les statistiques et l’économétrie
L’initiation à la gestion
Enfin, depuis ma licence 1, j’ai eu la cohérence dans
ma démarche de suivre des matières en relation avec les ressources humaines ou
la législation :
Le droit commercial
Le recrutement
La vente et argumentaire
Le leadership et qualifications interpersonnelles, ou « Leadership and interpersonal skills » que j’ai aussi suivi en Angleterre.